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Parmi les ouvrages pratiques traitant de la construction en maçonnerie, celui de J. Claudel et L. Laroque se distingue par le nombre de rééditions tout au long de la deuxième moitié du 19e siècle et du début du 20e:
 
Parmi les ouvrages pratiques traitant de la construction en maçonnerie, celui de J. Claudel et L. Laroque se distingue par le nombre de rééditions tout au long de la deuxième moitié du 19e siècle et du début du 20e:
  
[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208182d?rk=21459;2 Claudel et Laroque - Pratique de l'art de construire - Maçonnerie - 2e éd 1858]
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[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208182d?rk=21459;2 Claudel et Laroque - Pratique de l'art de construire - Maçonnerie - 2e éd 1859]
  
 
[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208182d?rk=21459;2 Claudel et Laroque - Pratique de l'art de construire - Maçonnerie - 7e éd 1910]
 
[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k208182d?rk=21459;2 Claudel et Laroque - Pratique de l'art de construire - Maçonnerie - 7e éd 1910]
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L'apogée des constructions en maçonnerie se situe à la fin du 19e siècle et au début du 20e, avec notamment Paul Séjourné et son ouvrage "Grandes Voûtes" publié en 1913.
 
L'apogée des constructions en maçonnerie se situe à la fin du 19e siècle et au début du 20e, avec notamment Paul Séjourné et son ouvrage "Grandes Voûtes" publié en 1913.
En même temps que des portées exceptionnelles pour les ponts en arc sont atteintes, il est à noter un changement dans les matériaux et les méthodes de construction qui préfigure déjà les grands ponts en arc en béton armé. Les mortiers de chaux sont remplacés par des mortiers de ciment beaucoup plus raide, ce qui permet notamment de réduire considérablement les flèches au décintrement. Des pierres très dures sont aussi choisies pour construire ces arcs. Il en résulte des ouvrages très raides qui ne possèdent pas les capacités remarquables d'adaptation aux tassements des ouvrages plus anciens hourdés au mortier de chaux. Enfin le hourdis de ces ouvrages est souvent constitué par une dalle en béton armé.
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En même temps que des portées exceptionnelles pour les ponts en arc sont atteintes, il est à noter un changement dans les matériaux et les méthodes de construction qui préfigure déjà les grands ponts en arc en béton armé. Les mortiers de chaux sont remplacés par des mortiers de ciment beaucoup plus raides, ce qui permet notamment de réduire considérablement les flèches au décintrement. Des pierres très dures sont aussi choisies pour construire ces arcs. Il en résulte des ouvrages très raides qui ne possèdent pas les capacités remarquables d'adaptation aux tassements des ouvrages plus anciens hourdés au mortier de chaux. Enfin le hourdis de ces ouvrages est souvent constitué par une dalle en béton armé.
 
Concernant les méthodes de calcul, Séjourné recommande (tome 6) les calculs élastiques, ce qui là encore préfigure les méthodes développées pour les grands arcs en béton armé, et s'écarte des méthodes sur le calcul à rupture développées précédemment (Coulomb, Méry)
 
Concernant les méthodes de calcul, Séjourné recommande (tome 6) les calculs élastiques, ce qui là encore préfigure les méthodes développées pour les grands arcs en béton armé, et s'écarte des méthodes sur le calcul à rupture développées précédemment (Coulomb, Méry)
  
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''[https://ia601407.us.archive.org/17/items/grandesvotes01sjgoog/grandesvotes01sjgoog.pdf Séjourné Grandes Voûtes tome VI Appendice Pratique des voûtes]
 
''[https://ia601407.us.archive.org/17/items/grandesvotes01sjgoog/grandesvotes01sjgoog.pdf Séjourné Grandes Voûtes tome VI Appendice Pratique des voûtes]
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En 1931 Paul Séjourné publia dans le numéro anniversaire pour les cent ans des Annales des Ponts et Chaussées, un article intitulé :
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"Comment, aujourd'hui on projette et on construit les grandes voutes en maçonnerie" 1931 Annales des Ponts et Cuassées - Mars-Avril p 289-310
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[[Média:Séjourné_1931_Annales_des_Ponts.pdf]]
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"Il y a quelque 2000 ans que l'on fait des voûtes ; il n'y a guère que 50 ans qu'on les calcule. La plupart ont donc été construites par routine, d’après les voûtes faites"
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Version actuelle en date du 11 octobre 2020 à 07:34

Maçonnerie

Historique des méthodes de dimensionnement des voûtes pour les ponts en maçonnerie:

Les premières méthodes de dimensionnement, consistaient principalement en l'application de ratios entre les différentes parties d'ouvrages (largeur des piles et ouverture de la voute par exemple).

Ces méthodes empiriques sont restées en application même après le développement des formules analytique (cf mémoire de Coulomb "Essai Sur une application des règles de Maximis et minimis à quelques Problémes de Statique, relatifs à L'Architecture" Par M Coulomb, Ingénieur du Roi 1773) C-H Coulomb Essai Sur une application des règles de Maximis et...

Il faut attendre les méthodes de statique graphique, comme l'Epure de Mery pour que les voutes commencent à faire l'objet d'un réel dimensionnement par le calcul graphique.

On trouvera sur le site Bestrema un article détaillé et toutes les références : Epure de Méry


La pratique du dimensionnement des ponts en maçonnerie au 19e siècle:

Concernant la pratique des ponts en maçonnerie au 19e siècle, outre les traités classiques (Morandière, Gauthey, Croizette-Desnoyer, Chaix : Liens_bibliothèques_numériques), on trouvera dans l'ouvrage de Dejardin une approche se voulant pragmatique. La réédition en 1880 de l'ouvrage semble indiquer que l'ouvrage été utilisé par les praticiens.

Dejardin - Routine de l'établissement des voûtes 1845

Dejardin - Routine de l'établissement des voûtes 1880


La pratique de la maçonnerie au XIXe siècle:

Parmi les ouvrages pratiques traitant de la construction en maçonnerie, celui de J. Claudel et L. Laroque se distingue par le nombre de rééditions tout au long de la deuxième moitié du 19e siècle et du début du 20e:

Claudel et Laroque - Pratique de l'art de construire - Maçonnerie - 2e éd 1859

Claudel et Laroque - Pratique de l'art de construire - Maçonnerie - 7e éd 1910


Séjourné et l"apogée de la construction des ponts en maçonnerie:

L'apogée des constructions en maçonnerie se situe à la fin du 19e siècle et au début du 20e, avec notamment Paul Séjourné et son ouvrage "Grandes Voûtes" publié en 1913. En même temps que des portées exceptionnelles pour les ponts en arc sont atteintes, il est à noter un changement dans les matériaux et les méthodes de construction qui préfigure déjà les grands ponts en arc en béton armé. Les mortiers de chaux sont remplacés par des mortiers de ciment beaucoup plus raides, ce qui permet notamment de réduire considérablement les flèches au décintrement. Des pierres très dures sont aussi choisies pour construire ces arcs. Il en résulte des ouvrages très raides qui ne possèdent pas les capacités remarquables d'adaptation aux tassements des ouvrages plus anciens hourdés au mortier de chaux. Enfin le hourdis de ces ouvrages est souvent constitué par une dalle en béton armé. Concernant les méthodes de calcul, Séjourné recommande (tome 6) les calculs élastiques, ce qui là encore préfigure les méthodes développées pour les grands arcs en béton armé, et s'écarte des méthodes sur le calcul à rupture développées précédemment (Coulomb, Méry)

Séjourné Grandes Voûtes tome I 1ère partie Voûtes inarticulées

Séjourné Grandes Voûtes Tome II - 1913 : Média:Séjourné_T2_A.pdf ' 'Média:Séjourné_T2_B.pdf

Séjourné Grandes Voûtes tome III 1ère partie Voûtes inarticulées suite - Numérisation médiocre

Séjourné Grandes Voûtes Tome III - 1914 : Média:Séjourné_T3.pdf

Séjourné Grandes Voûtes tome IV 2e partie Voûtes articulées

Séjourné Grandes Voûtes Tome V - 1914 "Ce que l'expérience enseigne de commun à toutes les voûtes" : Média:Séjourné_T5.pdf

Séjourné Grandes Voûtes tome VI Appendice Pratique des voûtes


En 1931 Paul Séjourné publia dans le numéro anniversaire pour les cent ans des Annales des Ponts et Chaussées, un article intitulé :

"Comment, aujourd'hui on projette et on construit les grandes voutes en maçonnerie" 1931 Annales des Ponts et Cuassées - Mars-Avril p 289-310

Média:Séjourné_1931_Annales_des_Ponts.pdf

"Il y a quelque 2000 ans que l'on fait des voûtes ; il n'y a guère que 50 ans qu'on les calcule. La plupart ont donc été construites par routine, d’après les voûtes faites"



Formules de dimensionnement :

A titre d'exemple, on trouvera dans l'article de M. Corradi (congrès Arch'01 Paris) les formules de pré-dimensionnement utilisées aux 18e et 19e siècles pour les voûtes, avec en particulier les épaisseurs à la clef :

Géométrie et Résistance des matériaux dans la construction des ponts au 19e siècle


Références :

L'ouvrage du SETRA rédigé par J-M Delbecq (1982) :

Les Ponts en Maçonnerie Constitution et Stabilité

Sur les fondations :

Fondations de ponts en site aquatique en état précaire - 1980]


Travaux récents :

La thèse soutenue en 2012 de M. B. Stablon "Méthodologie pour la requalification des ponts en maçonnerie" contient une bibliographie importante :

Stablon - requalification ponts en maçonnerie - 2012


La thèse soutneue en 2010 de M. A. Grandjean " Capacité portante de ponts en arc en maçonnerie de pierre naturelle - Modèle d'évaluation intégrant le niveau d'endommagement"

Grandjean - Capacité portante de ponts en arc en maçonnerie - 2010


Quelques liens en rapport :

Un site dédié aux métiers de la pierre :

Pierres-Infos


Un site dédié à l'architecture en pierre sèche :

L'architecture en pierre sèche


Le site des journées nationales de la maçonnerie :

Journées nationales maçonnerie